Des pierres naturelles qui ressemblent à des êtres humains – Découvrez des images uniques !
Publié dans: Général // Publié le 20.12.2019
Dans un monde d'hologrammes, nos cerveaux mentent. Dans un état de chaos, le vague domine. Accroché à la logique floue, le déterminisme boite. Les stimuli détournent les mécanismes classiques de l'esprit, qui à leur tour vont produire des illusions, les yeux semblent voir et les oreilles semblent entendre. L'œil voit l'image d'un objet et le cerveau la transforme en visage. La paréidolie est la tendance à la perception incorrecte d'un stimulus en tant qu'objet. Ce que le pauvre œil prend en charge, ces stimuli qui se rejoignent, le cerveau va travailler et lui faire transformer l'image inconnue en un motif connu. Par ce fantastique jeu de l'esprit une pierre dilue apparemment sa forme originelle et le cerveau inventif en livre une autre, assemblée selon sa propre volonté. Ce que nous avons tendance à croire, à croire parce que c'est naturel.

Gorges du Cians - Alpes France Troll à Skogafoss Islande
La côte nord de l'Écosse présente une escalade de pierre de 130 m de haut depuis la mer, au-dessus de laquelle notre cerveau appelle Old Man of Hoy; dans les Alpes maritimes françaises, le détroit du Cians révèle un rocher perçu par le cerveau humain comme une grimace. Que voit l'œil ?
Sur les rives de la cascade de Skogafoss en Islande, le cerveau dicte la légende, au Brésil l'une des plus hautes montagnes qui se termine dans la mer est transformée par le cerveau en un vieil homme qui regarde l'eau, calme et éternelle. Tous ces mimétolithes figurant des formes perdues et réassemblées sont des territoires séparateurs sur lesquels règne le cerveau maître, vain et lubrique, anéantissant les volontés et nous faisant comprendre le monde à leur manière.

Pedra de Gávea, Rio de Janeiro, Brésil
Mais que voit l'œil ? Et comment le cerveau peut-il nous mentir ? Quels processus mystérieux et comment se développe-t-on sans même le savoir ? Pourquoi des cerveaux différents, appartenant à des mondes étrangers et servant des intérêts divers, réagissent de la même manière ? Quelle que soit l'heure, quel que soit le statut ? Quels messages transmettent des yeux différents à différents cerveaux pour que ces cerveaux communiquent toujours la même chose ? Quel multiplexage magique se produit pour que nous puissions obtenir la même sortie pour différentes entrées, chacune traitée individuellement ? Y aurait-il une autre approche possible ? Ne sommes-nous pas résolument dans la science ? Et si le cerveau ne nous mentait pas ? Et si l'engrenage œil-cerveau fonctionnait de la manière triviale à laquelle nous sommes habitués ?
Mais si la PIERRE...? Si la pierre n'est pas qu'un rocher, pas qu'une pièce amorphe et dure, concentrant le temps et Dieu ? Et si la PIERRE nous reproduisait ? Au Japon, à l'aide d'un « Kokoro » (cœur + âme + esprit) complexe et équilibré, fut inventé près de Tokyo à Chchibu, le Musée des Pierres à visage humain. Selon la philosophie japonaise « kaizen » d'amélioration continue, les Japonais découvrent et comprennent la pierre dans son évolution naturelle. Ils recherchent et rassemblent des preuves de l'existence de STONE, quelque peu différentes.

Et pourtant, au-delà des merveilles du cerveau ou de la curiosité japonaise, la pierre fascine par l'intensité avec laquelle elle communique ses IDÉES, ses ÉMOTIONS et ses ÉTATS.

Chine Nouvelle-Zélande
Ce n'est plus un jeu de réflexion, voici juste le chaos rassemblé dans la pierre. C'est le cachet de pierre de certains mondes antiques. C'est le symbole intense de certains mondes qui négocient pour résonner avec nos étoiles. Et cela nous a permis de les voir ainsi pendant des milliers d'années pour ensuite s'ouvrir à nous sans défiance, nous demandant de comprendre qu'il y en avait une fois comme ça.

source photo : vinghtbav.wordpress.com
C'est l'ancien monde avec le monde futur, c'est le temps où « une nation passe, une autre vient et la terre demeure éternellement debout » (Ecclésiaste 4). C'est le moment où la pierre nous imite. Ceux que nous étions et autrefois et ceux qui arriveraient.
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